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Nouvelle prestation de santé dans le canton du Tessin

A partir du 1er janvier 2018, le Tessin proposera dans sa planification hospitalière une nouvelle prestation de santé unique en Suisse : les lits « RAMI », qui viendront renforcer le secteur des soins stationnaires. Mais est-ce une solution novatrice ou un simple coup d’épée dans l’eau ?

A compter de 2018, la planification hospitalière tessinoise proposera aux patients du canton une offre supplémentaire appelée «RAMI» (Reparti acuti di minore intensità) pour le traitement hospitalier post-aigu. On peut tout dire à propos de cette nouvelle proposition, sauf qu’elle ne suscite pas le débat.

Elle entraîne d’une part la transformation de lits pour les soins aigus en lits RAMI (env. 200 en plusieurs étapes) et, de l’autre, un recoupement avec les lits existants dans le secteur des soins aigus et de transition (SAT). Les offres de traitement RAMI devraient prévaloir sur les soins aigus et de transition mais, en réalité, la LAMal les classe dans la catégorie des établissements médico-sociaux. Leur financement est donc totalement différent, car il suit les dispositions de l’art. 7 de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS), avec 12 niveaux de soins.

Dans le domaine des prestations médicales et paramédicales, les partenaires tarifaires sont en pleine phase de négociations intensives. Ces débats seront d’une importance cruciale pour l’évolution des coûts dans ce secteur, qui s’est fortement développé au cours des dernières années.

Le point positif de cette nouvelle prestation est qu’elle n’a aucune répercussion sur la qualité des soins pour les patients. Les établissements RAMI sont en fait les mêmes établissements qui s’occupaient jusqu’à présent du suivi des soins aigus. La répartition des coûts est en revanche une nouveauté : les patients sont priés de participer aux frais de séjour à hauteur de 30 francs par jour et jusqu’à concurrence de 600 francs par an.

Il y a l’espoir que les lits RAMI déchargeront les hôpitaux pour soins aigus. Le défi consiste à faire en sorte que les coûts liés à ce secteur n’augmentent pas davantage.

Quant à savoir si cette solution tessinoise unique en son genre en Suisse s’avérera novatrice ou sera juste un coup d’épée dans l’eau, seul l’avenir le dira.

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Marco Migliarese

Responsable des négociations
058 340 80 10
m.migliarese